Le créateur de Tropical Influences – Tropical Hamac

frank jouret hamac HolboxJe m’appelle Frank Jouret, j’ai créé Tropical Influences en 1988. Je suis né en 1964.

Muni d’un simple Bac de comptabilité, quelques saisons (période des bilans) passées à travailler dans ce domaine m’ont vite permis de réaliser que le bureau n’était pas fait pour moi. Il fallait que je trouve une autre voie…

La Tixcla état de Colima, Pacifique, Mexico 1986
La Tixcla état de Colima, Pacifique, Mexico 1986

Du surf au hamac !

Ma passion est le surf. Je passais de nombreux mois à voyager à travers le monde en quête de jolies vagues. Ce sport m’amena un jour de 1986 dans le village de La Tixcla sur la côte pacifique de l’état de Colima au Mexique.

Pour pouvoir séjourner dans ce village isolé qui n’avait ni l’eau ni l’électricité les mexicains nous ont vendus des hamacs. Premier contact avec un hamac. Nous avons passé 15 jours de rêve dans nos hamacs et les nuits étaient vraiment douces et réparatrices.

Pendant la journée, entre deux sessions de surf, nous passions notre temps affalés dans nos hamacs à discuter, à faire passer le temps.

Premiers hamacs ramenés en 1986

En 1986 je ramenais mes premiers hamacs destinés à faire quelques bénéfices une fois de retour à la maison. Il s’agissait de hamacs mexicains.

fete de la mer 1988En 1988 un petit héritage de 4000€ (merci à mon papi du Tarn) plus quelques économies  m’ont permis de me lancer dans le commerce.

Je donnais le nom de Tropical Influences à mon entreprise car je sentais bien que mon cœur, bien que moitié Belge, avait une bonne partie qui battait au rythme des tropiques.

Je retournais au Mexique pour y acheter des hamacs mais aussi au Brésil pour des tongues, des bikinis, des jeux de backgammon, des ceintures en cuir et des shorts de surf !  Cet été là, novice en matière de commerce, je perdais toute ma fortune. Oups, retour à la case départ !

Le hamac, une attraction à l’époque !

Sur les marchés des Landes le hamac était une attraction car peu de gens en avaient déjà vu ! Parmi tous mes articles, le hamac fut l’objet qui se vendait le mieux et désormais on me verrait tous les étés sur les marchés d’Hossegor de Seignosse et de Vieux Boucau avec un stand de hamacs.

Rapidement et grâce à d’autres produits artisanaux importés des Philippines, je me remets sur pied.

Les cadrans de montre me relancent dans le commerce

Pendant une longue période j’allais aux Philippines pour y faire fabriquer des cadrans de montres réalisés en marqueterie à base de matières naturelles.

Sur commandes d’une grande marque française de montres rencontré sur le salon du Bijorca à Paris. Pierre Lannier, marque française plus connue à l’étranger. Mon fabriquant philippin était le seul à pouvoir fabriquer ce cadran, moi j’étais le seul à pouvoir leur fournir et eux-mêmes les seuls à pouvoir vendre ces montres là ! Ce fut le début d’un bel eldorado pour tout le monde. Ce monopole me permit aussi d’augmenter le prix payé aux philippins.

De ce fait, les artisans qui étaient rémunérés à la pièce, travaillaient de manière plus détendue et de temps en temps étaient heureux de me montrer leurs dernières acquisition, comme cet artisans qui un jour me fit pleurer en me montrant une moto et en me disant « c’est les cadrans de montres ».

Je me souviendrais toujours du patron de cette fabrique (150 artisans) qui, étonné de voir un client augmenter lui-même le prix, me dit « That was a very good move ». Nemesio Maluya, je ne t’oublierais jamais car moi aussi je te dois beaucoup….

Mon adage : tout le monde aura le sourire.

Frank Jouret & Nemesio Maluya, Cebu Philippines 1990
Nemesio Maluya & Frank Jouret. Cebu island 1990.

Suite à cela, ma règle du commerce deviendra : “chez moi, tout le monde devra avoir le sourire”. Depuis le client final, jusqu’à celui qui a fabriqué le produit. Toute la chaîne doit avoir le sourire. ». A cette époque le terme de « commerce équitable » n’était pas encore d’actualité, mais il était déjà ma philosophie de vie.

A une époque, je gagnais tellement bien ma vie avec ces articles Philippins, que je me permettais de voyager uniquement pour ma passion du hamac. Dans les villages de pure tradition, j’achetais les plus beaux hamacs que je trouvais. Je n’avais aucune pression économique, je pouvais les acheter même si je ne les vendrais pas. Mais peu à peu, ces beaux modèles ont commencé à intéresser de plus en plus d’acheteurs en France et je me suis mis à les vendre.

Aujourd’hui les fabricants m’apprécient car ils savent que je recherche du haut de gamme, de la belle qualité. Ils me disent toujours, « les étrangers n’achètent pas autant de beaux modèles que toi. Ils achètent toujours ce qu’il y a de moins cher » !

Aujourd’hui et après 25 ans d’activité, Tropical Influences est une petite entreprise qui emploie 3 salariés. Les temps sont durs car la concurrence est rude mais nous avons une longueur d’avance, de l’expérience, la foi, de l’ancienneté et du métier dans les pattes comme on dit !

Découvrez sur le blog d’autres belles histoires sur le hamac.

Hamacalmement.

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